dimanche 5 octobre 2014

Trajet Genève – Paris – Caen…

La nuit embellie de rêves a été agréable. Lors du petit déjeuner, deux barres Schnitzer oléagineux et graines sont savourées en sirotant du lait de riz chaud… A 8h15 nous montons à bord de la navette Trans’Airport. Le chauffeur bavarde avec nous comme si notre dernière rencontre remontait à hier ; magie de l’éternel instant présent magistralement occulté par le déploiement de la scène spatio-temporelle.
La circulation est fluide et nous parvenons à la gare de Genève Cornavin une trentaine de minutes plus tard. Nous souhaitons une agréable semaine de vacances au Portugal au conducteur éloquent et exubérant. Quelques instants plus tard nous avons pris place autour d’une petite table ronde au Starbucks Coffee nouvellement installé dans l’enceinte de la gare. A 8h54 Bruno nous sert un cappuccino et un lait de soja chaud. Nous sirotons tranquillement les boissons.
Le vitrage du café surplombe une des entrées de la gare et je prends plaisir à regarder défiler les voyageurs. Un mouvement continuel où chacun, focalisé sur sa destination, semble ignorer la présence de l’autre. A 9h42 le TGV à destination de Paris dans lequel nous avons pris place, s’éloigne des quais. Durant le trajet je lis le magazine « Acto »

du Grand Théâtre de Genève inséré dans le journal Le Temps acheté dans la matinée… A midi nous savourons les mets du déjeuner préparés hier. A midi cinquante le train entre en gare de Lyon à Paris.
Une rame de la ligne directe 14 nous dépose en gare de St-Lazare. Un spectacle du Magicien d'Oz est annoncé pour décembre dans les galeries du métro. Un employé de l’accueil voyageur nous indique la présence d’un Starbucks à la sortie de la gare. Nous nous installons dans une petite terrasse vitrée flanquée en façade du café. Les nombreuses tables de l’espace détente feutré du premier étage sont toutes occupées. Un thé rooibos et un cappuccino sont sirotés. Je regarde au dehors. La brasserie
« La Cour de Rome »
, l’hôtel Bellevue et le Concorde Opéra Paris ceinturent la place de la gare St. Lazare.
Une jeune fille, arborant une pèlerine bleu marin, les cheveux noirs retenus, froncent les sourcils en pianotant sur son téléphone portable. Elle prend une cigarette et sort du café. Patrick regarde sur l'iPad la bande-annonce du film
« Le Labyrinthe »
en promotion dans Paris. Je prends quelques photos sur la place dont une œuvre d’art constituée de valises enchevêtrées. Un moustique est de passage sur la cloison en bois clair à côté de Patrick. Trois étudiants bavardent à une table voisine, tout en dégustant des bonbons colorés dans un étui conique transparent.
Le jeu des devinettes d’accents conduit Patrick à découvrir le pays d’origine des jeunes gens ; Femke est allemande, Thomas est anglais et Benoît est français. Les 15h passent...
  Plus tard Dorothée prend la place de Thomas ...sans le savoir ; vie en mouvement et mouvement de la vie... Nous nous rendons dans la gare. Le train Intercités à destination de Cherbourg démarre à 16h30 avec une vingtaine de minutes de retard. Le flot de voyageurs se presse vers le quai 23 annoncé tardivement selon le terme employé au micro dans les haut-parleurs d’annonce. Le train « rétro »
semble avoir de longs parcours à son actif. Nous regardons défiler le paysage. Le train entre en gare de Caen vers 18h30.
Quelques instants plus tard nous entrons à l’aparthotel Adagio sis 1 quai Eugène Meslin situé à une dizaine de marche de la gare. L’appartement 124 nous est attribué par la charmante et efficace jeune fille présente à l’accueil de la résidence. Nos pas nous conduisent ensuite au centre commercial « Les rives de l’Orne » sur le quai Hamelin où nous entrons au restaurant italien
« Il Ristorante » repéré précédemment par Patrick sur Internet. Justine s’occupe de nous. Des rigatoni à la norma sont savourés en sirotant une boisson chaude. En face du restaurant un cinéma Pathé a pris place.

 
 

Un écran géant extérieur promotionne les films projetés dans la semaine. Après ces instants gourmands nous allons nous balader dans le vieux Caen. Une température de 12° est annoncée devant un des commerces. Nous bifurquons devant le massif château médiéval de Guillaume le Conquérant pour revenir à l’Adagio par le quartier St-Jean.
Un temps de détente dans l’appart précède l’entrée au pays des rêves…

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