La
nuit embellie de rêves a été agréable. Lors du petit déjeuner, deux barres
Schnitzer oléagineux et graines sont savourées en sirotant du lait de riz chaud…
A 8h15 nous montons à bord de la navette Trans’Airport. Le chauffeur bavarde
avec nous comme si notre dernière rencontre remontait à hier ; magie de l’éternel
instant présent magistralement occulté par le déploiement de la scène
spatio-temporelle.
La circulation est fluide et nous parvenons à la gare de Genève
Cornavin une trentaine de minutes plus tard. Nous souhaitons une agréable
semaine de vacances au Portugal au conducteur éloquent et exubérant. Quelques
instants plus tard nous avons pris place autour d’une petite table ronde au
Starbucks Coffee nouvellement installé dans l’enceinte de la gare. A 8h54 Bruno
nous sert un cappuccino et un lait de soja chaud. Nous sirotons tranquillement les
boissons.
Le vitrage du café surplombe une des entrées de la gare et je prends
plaisir à regarder défiler les voyageurs. Un mouvement continuel où chacun, focalisé
sur sa destination, semble ignorer la présence de l’autre. A 9h42 le TGV à
destination de Paris dans lequel nous avons pris place, s’éloigne des quais. Durant
le trajet je lis le magazine « Acto »
du Grand Théâtre de Genève inséré dans le journal Le Temps acheté dans la
matinée… A midi nous savourons les mets du déjeuner préparés hier. A midi
cinquante le train entre en gare de Lyon à Paris.
Une rame de la ligne directe 14
nous dépose en gare de St-Lazare. Un spectacle du Magicien d'Oz est annoncé pour
décembre dans les galeries du métro. Un employé de l’accueil voyageur nous
indique la présence d’un Starbucks à la sortie de la gare. Nous nous installons
dans une petite terrasse vitrée flanquée en façade du café. Les nombreuses
tables de l’espace détente feutré du premier étage sont toutes occupées. Un thé
rooibos et un cappuccino sont sirotés. Je regarde au dehors. La brasserie
« La Cour de Rome »
, l’hôtel
Bellevue et le Concorde Opéra Paris ceinturent la place de la gare St. Lazare.
Une
jeune fille, arborant une pèlerine bleu marin, les cheveux noirs retenus,
froncent les sourcils en pianotant sur son téléphone portable. Elle prend une
cigarette et sort du café. Patrick regarde sur l'iPad la bande-annonce du film
« Le Labyrinthe »
en promotion
dans Paris. Je prends quelques photos sur la place dont une œuvre d’art
constituée de valises enchevêtrées. Un moustique est de passage sur la cloison
en bois clair à côté de Patrick. Trois étudiants bavardent à une table voisine,
tout en dégustant des bonbons colorés dans un étui conique transparent.
Le jeu
des devinettes d’accents conduit Patrick à découvrir le pays d’origine des
jeunes gens ; Femke est allemande, Thomas est anglais et Benoît est
français. Les 15h passent...
Plus tard
Dorothée prend la place de Thomas ...sans le savoir ; vie en mouvement et
mouvement de la vie... Nous nous rendons dans la gare. Le train Intercités à
destination de Cherbourg démarre à 16h30 avec une vingtaine de minutes de
retard. Le flot de voyageurs se presse vers le quai 23 annoncé tardivement
selon le terme employé au micro dans les haut-parleurs d’annonce. Le train « rétro »
semble avoir de
longs parcours à son actif. Nous regardons défiler le paysage. Le train entre
en gare de Caen vers 18h30.
Quelques instants plus tard nous entrons à l’aparthotel
Adagio sis 1 quai Eugène Meslin situé à une dizaine de marche de la gare. L’appartement
124 nous est attribué par la charmante et efficace jeune fille présente à l’accueil
de la résidence. Nos pas nous conduisent ensuite au centre commercial « Les
rives de l’Orne » sur le quai Hamelin où nous entrons au restaurant
italien
« Il Ristorante »
repéré précédemment par Patrick sur Internet. Justine s’occupe de nous. Des
rigatoni à la norma sont savourés en sirotant une boisson chaude. En face du
restaurant un cinéma Pathé a pris place.
Un écran géant extérieur promotionne les films
projetés dans la semaine. Après ces instants gourmands nous allons nous balader
dans le vieux Caen. Une température de 12° est annoncée devant un des commerces.
Nous bifurquons devant le massif château médiéval de Guillaume le Conquérant
pour revenir à l’Adagio par le quartier St-Jean.
Un temps de détente dans l’appart
précède l’entrée au pays des rêves…
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